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La retraite flexible prend du retard

L’assemblée des délégués de JardinSuisse du 6 mars 2019 s’est prononcée en faveur d’une décision de principe visant à introduire, pour le paysagisme, une Convention collective de travail pour la retraite flexible, déclarée de force obligatoire. Ce nouveau contrat sera valable à toutes les entreprises de paysagisme en Suisse (à l’exception de celles des cantons de GE, VD et VS).

Texte : Stefan Haus

Les partenaires sociaux ont décidé que l’instauration d’une retraite flexible ne doit être planifiée qu’au 1er janvier 2021. La feuille de route en vue de la mise en œuvre a été dressée avec des délais trop serrés. Une réponse à la question de savoir si la convention collective de travail pour la retraite anticipée (CCT RA) est applicable avec force obligatoire est attendue seulement à la fin de l’automne de cette année. Le laps de temps ainsi imparti aux entrepreneurs est trop court pour fixer définitivement les solutions d’assurance. De même, les budgets pour 2020 ont déjà été en partie établis.

 
Les pourparlers s’éternisent avec le SECO
La convention a été déjà soumise à l’examen préliminaire du Secrétariat d’État à l’économie (SECO). En réponse, le SECO ne prend pas position à vrai dire sur la CCT RA, mais il se montre indécis pour déterminer si une convention unique RA est réalisable sans que n’existe en même temps une CCT déclarée de force obligatoire avec des salaires minimaux réglementés. Il n’a jamais été question de cette exigence au cours des entretiens passés avec le SECO. JardinSuisse exigera une prise de position claire de la part du SECO.


JardinSuisse veut seulement renégocier la CCT qu’une fois la certitude acquise que cela débouchera sur une CCT RA. Ce point s’avère crucial pour mener les discussions avec les partenaires sociaux. C’est pourquoi la délégation de négociation de JardinSuisse aimerait prolonger la CCT existante d’une année encore.
Les directives salariales actuelles se différencient par niveaux de formation (par exemple AFP ou CFC) et par fonctions (entre autres horticulteurs clients). Le comité central et la direction de JardinSuisse sont d’avis que seuls trois échelons de salaire doivent être encore négociés. S’agissant des autres échelons de salaire, une enquête doit être menée périodiquement auprès des entreprises pour créer une fourchette de salaires pouvant servir de fondement aux entretiens salariaux.

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