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Les entreprises paysagistes sont sur la bonne voie

Le département Paysagisme a à peu près bien surmonté le confinement au début de la pandémie du coronavirus. Les chiffres d’affaires sont restés stables ou ont même parfois légèrement progressé au cours du premier semestre 2020. Suivant les régions, les entreprises ont cependant déploré des pertes. Les activités de la construction vont être déterminantes en général pour l’évolution à longue échéance.

L’utilisation des capacités dans le secteur du paysagisme s’est développée un peu au-delà des attentes pendant le confinement lié au coronavirus. C’est ce que révèle une enquête menée par JardinSuisse auprès de ses entreprises affiliées. Sur les 1400 entreprises interrogées, un quart a répondu. Les plus grandes entreprises ont eu tendance à se prêter à l‘enquête.
Selon l’offre de prestations et l’orientation des entreprises, celles-ci ont géré différemment la phase du confinement. Les entreprises spécialisées dans les nouveaux aménagements ont estimé l’utilisation de leurs capacités comme « très bonne » à 22% et comme « bonne » à 37% fin juin 2020. Pour 30% d’entre elles, elle a présenté en revanche une évolution « moyenne » et « mauvaise » pour 11%. L’utilisation des capacités dans le secteur de prestations transformations a été jugée comme « très bonne » par 40% des entreprises et comme « bonne » par 41% d’entre elles, seules 15% la qualifiant de « moyenne » et 4% de « mauvaise ». L’utilisation des capacités est encore un peu meilleure dans le secteur de prestations entretien et soins. Elle a été considérée comme « très bonne » par 42% des entreprises interrogées et comme « bonne » par 45% d’entre elles, tandis que 12% seulement l’ont trouvée « moyenne » et 1% « mauvaise ».
Les réserves de travail des trois secteurs de prestations nouveaux aménagements, transformations et entretien et soins se montrent solides. Fin juin, toutes les entreprises avaient des travaux à accomplir pour les 2 prochains mois et 92% pour les 2 à 4 mois suivants. À l’horizon de 4 à 6 mois, 57% avaient des commandes à exécuter et au-delà de 6 mois 53% d’entre elles. Concernant les chiffres relatifs aux réserves de travail, il est à noter que toutes les entreprises ne réalisent pas de nouveaux aménagements et que de nombreuses commandes d’entretien et de soins sont passées constamment ou elles sont réservées par une clientèle habituelle.

La confiance prévaut pour 2021
Une majorité d’entreprises se projettent dans l’avenir avec optimisme. Parmi elles, 53% partent du principe que les carnets de commandes vont évoluer de manière constante en 2021 et 15% prédisent même que leur volume va augmenter, puisque les clients vont investir davantage dans le jardin que dans les vacances. Par contre, 32% font état de la situation financière se détériorant chez de nombreuses personnes et s’attendent à un reflux des commandes. Elles argumentent que les gens épargnent davantage par précaution et effectuent eux-mêmes le jardinage le cas échéant.
Or, seules 10% d’entre elles prévoient de réduire leur personnel pour cette raison. D’autres 11% sont en proie à l’incertitude et ne s’expriment pas sur leurs effectifs. Cependant, 14% veulent étoffer leur équipe de collaborateurs et 65% continuent de travailler avec le même nombre d’employés.
Les entreprises restent prudentes en ce qui concerne les investissements dans les équipements et l’infrastructure. Seules 5% aimeraient y consacrer plus d’argent, alors que 77% veulent laisser l’exploitation en l’état. Il y en a même 18% qui ont cessé explicitement leurs investissements. Quelques gérants interrogés disent que notamment les travaux d’entretien et de soins marchent bien, que les commandes d‘étangs de baignade auraient augmenté. D’autres apprécient la possibilité de recourir à la réduction de l’horaire de travail, qui leur donne une marge de manœuvre en ces temps de crise difficiles pour surmonter des phases moroses.

Les perspectives du bâtiment encore intactes
Le carnet de commandes des paysagistes est parfois fonction des activités de construction. D’après l’observation du marché effectué par le Crédit Suisse, celles-ci se sont déjà bien rétablies après un choc bref durant la phase de confinement. Les permis de construire de logements locatifs ont chuté de 21% en regard du trimestre précédent au cours du premier trimestres 2020. Toutefois, le repli a déjà été de nouveau compensé en majorité par une hausse de 15% durant le trimestre suivant. En revanche, moins de maisons individuelles et d’appartements en copropriété sont construits depuis un an. Le Crédit Suisse s’attend à ce que la situation des commandes se dégrade dans ce créneau au fil des deux prochaines années.
De même, stimulant les activités du bâtiment depuis plus de 15 ans, l’immigration de main d’œuvre étrangère diminue. Les économistes du Crédit Suisse pronostiquent qu’elle va baisser à 45 000 arrivants en 2021, parce que le marché du travail et la consommation devraient rester tendus. Le solde migratoire annuel devrait ainsi se situer pour la première fois en dessous de 50 000 personnes depuis l’introduction de la libre circulation des personnes convenue avec l’UE en juin 2007.

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