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Chers membres romands,

Lorsqu’on est minoritaire, que ce soit en politique internationale ou dans une commune, il existe souvent deux comportements antagonistes qui se développent. Certains ont tendance à baisser les bras et à laisser faire ceux qui détiennent la majorité.

 A l’autre extrême, ceux qui s’activent démesurément, en se profilant exclusivement comme d’ardents défenseurs de leur tribu. Dans les deux cas, les résultats sont compromis à long terme : soit on laisse faire, soit on fatigue tout le monde. JardinSuisse est souvent placée dans cette situation d’ultra minorité lorsque nous nous activons sous la coupole fédérale. Notre métier ne représente qu’une petite fraction de notre économie. Pour nous faire entendre, nous avons par conséquent choisi une troisième voie, qui consiste à créer des alliances.


Ces alliances se concrétisent de plusieurs manières : en adhérant à des associations faîtières, en soutenant des projets d’envergure qui concernent aussi d’autre branches, et en créant un vaste réseau de sympathie auprès des politiciens fédéraux. L’opération « Jardin politique » fait partie de cette dernière stratégie. Nous offrons notre réseau professionnel aux candidats qui s’engagent pour notre branche, sur la base d’une charte à caractère libéral. 


A quoi sert tout cela ? Par exemple, à nous assurer que nous pourrons défendre nos métiers lors des prochaines votations populaires concernant les pesticides, au printemps prochain. Nous n’aimons pas ces produits chimiques, ils sont coûteux et parfois dangereux à utiliser. Nous voulons donc en réduire l’utilisation drastiquement. Mais les éliminer totalement à court terme serait irresponsable, tant pour l’économie horticole que pour le maintien de zones vertes en milieu urbain. Il nous faudra des relais à Berne capables de comprendre ces aspects, et qui soient convaincus de notre propre capacité à intégrer les intérêts sociétaux dans notre stratégie.

Dans le cas concret et dans le même esprit, nous avons aussi créée un groupement d’intérêts avec notamment les maraîchers et les producteurs de fruits. Cela va déboucher sur une campagne commune. Nous collaborons aussi à ce sujet avec l’Union des paysans suisses pour initier des études. 


Vous l’avez compris, nous sommes conscients de notre taille modeste, mais cela ne nous freine pas dans nos démarches pour défendre vigoureusement notre branche. Et tous les emplois liés : nous parlons d’environ 20'000 personnes, tout de même !
Belle fin de saison,

Olivier Mark

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